L'université a eu l'honneur d'accueillir le grand artiste iranien Abbas Kiarostami du 14 au 24 janvier grâce à l'engagement d'enseignants-chercheurs (Valérie Carré et Thibault Honoré) et du Service universitaire de l'action culturelle.
Dix jours durant, des étudiants, des professionnels de l'audiovisuel ainsi que des Strasbourgeois intéressés ont eu la chance de prendre part à l'atelier de création dirigé par le réalisateur. Les participants ont ainsi pu bénéficier des compétences et de l'expérience d'Abbas Kiarostami pour réaliser des photos et des films.
Le sujet sur lequel ils devaient plancher était "Le mois de janvier". Comme par miracle, il s'est mis à neiger le jour de l'ouverture de l'atelier, ce qui inspira nombre d'apprentis réalisateurs. Jour après jour, Abbas Kiarostami a suivi le processus de création de tous les participants portant un regard critique mais toujours bienveillant sur les travaux qui lui étaient présentés. C'est ainsi que tous sont parvenus à faire évoluer leur œuvre.
Aujourd'hui, on peut en voir le résultat avec pas moins de vingt-six films, cinq séries de photos et vingt productions plastiques présentés à l'exposition "Topographies de l'hiver" qui se tient au Centre européen d'actions artistiques contemporaines (CEEAC) jusqu'au 27 janvier. Cette résidence manifeste également la force du lien entre l'Université et la cité, puisque l'œuvre de Kiarostami est rappelée par des conférences, des rencontres et des workshops organisés par nos partenaires (Ville et Communauté urbaine de Strasbourg, Drac, Cinéma Star, CEAAC, Safire, Vidéo Les Beaux Jours et ACA). Vecteur d'excellence, elle est soutenue par l'Idex de l'Université de Strasbourg.
V.C. et M.S.
Un public intéressé était au rendez-vous du premier débat de l'Aubette sur le thème de l'obésité mardi 22 janvier.
Roger Siffer, directeur de la Choucrouterie, et Frank Hausser, maître de conférences en sociologie des sciences et des techniques à l'Université de Strasbourg (Unistra), ont su dédramatiser ce sujet délicat. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans la progression de l'obésité en France et en Alsace qu'ils soient culturels, sociologiques, historiques ou physiologiques. Comme Roger Siffer l'a souligné, avec humour, « les problèmes de poids sont liés à une histoire et à une géographie : en Alsace, on a une boulimie historique ». Frank Hausser espère, lui, voir émerger des programmes de prévention co-construits qui prennent en compte tous ces aspects qui rendent chaque patient unique.
Rendez-vous le 5 mars à 19h salle de l'Aubette pour un deuxième débat sur la performance et l'excellence à l'hôpital public. Jean-Christophe Weber, professeur de médecine interne à l'Unistra, et Florent Chambaz, directeur du pôle Stratégie aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, tenteront de savoir si l'on peut concilier bien-être des patients, succès médicaux et souci d'économies.
Pour en savoir, consulter la page dédiée à l'événement.
Depuis le 7 janvier 2013, le Planétarium propose une nouvelle programmation adaptée aux visiteurs individuels et aux familles.
Le Planétarium propose des animations d'environ une heure le mercredi après-midi et le dimanche après-midi. Des visites guidées de la Grande coupole de l’Observatoire, d'une durée d'environ 20 minutes, sont organisées le dimanche à 14h et 16h. Les visites non guidées de la Crypte aux étoiles, l'espace d'exposition permanente, se déroulent les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12 et de 14h à 16h30, le mercredi de 13h45 à 17h et le dimanche de 13h45 à 17h45.
Dans Une vie brève, paru le 10 janvier 2013*, Michèle Audin, mathématicienne à l'Institut de recherche mathématique avancée (Irma), raconte l'histoire de son père, Maurice Audin.
Maurice Audin, mathématicien, militant pour l'Indépendance de l'Algérie, est mort à 25 ans en 1957, assassiné par l'armée française. Mais ce n'est pas sur la mort de son père que revient Michèle Audin mais sur sa vie. Elle l'explique en quatrième de couverture de son œuvre. «Dans ce livre, il est question d'une vie brève. Pas de celle d'un inconnu choisi au hasard, parce que j'aurais vu sa photo, son sourire, dans un vieux journal, mais celle de mon père, Maurice Audin. Peut-être avez-vous déjà croisé son nom. Peut-être avez-vous entendu parler de ce que l'on a appelé "l'affaire Audin". Ou peut-être pas. Je le dis d'emblée, ni le martyr, ni sa mort, ni sa disparition ne sont le sujet de ce livre. C'est au contraire de la vie, de sa vie, dont toutes les traces n'ont pas disparu, que j'entends vous parler ici.»
*Collection L'arbalète/Gallimard - ISBN : 9782070140015 - 192 pages - 17,90€Le nouveau numéro de la revue des Cahiers philosophiques de Strasbourg vient de paraître et s'intitule « La science et sa logique. Le statut épistémique de la logique de Descartes à Husserl ».
L’objet qui réunit ici les contributions d’historiens de la philosophie moderne et contemporaine est vaste et complexe ; de surcroît le colloque dont ce volume retranscrit les actes avait pour ambition, peut-être un peu excessive, de couvrir une période longue de la Geschichte der Logik : de Descartes à Husserl, ou, mieux encore, de La Ramée à Heidegger. On y trouvera, de fait, une certaine diversité d’époques et de points de vue, mais sous l’unité focale d’une préoccupation commune traversant toute l’histoire de la philosophie à l’époque moderne : il s’agissait de comprendre ce qui, dans l’histoire de la philosophie à l’époque moderne, la destinait à son accomplissement hégelien en une Wissenschaft der Logik. L’enjeu de cette périodisation longue était donc de montrer par quelles étapes successives la logique a pu cesser de se définir comme un organon et un simple outil de connaissance pour accéder au statut de science – non une science qui émerge et s’ajoute à la classification des savoirs positifs (bien qu’elle y prétende elle-même lorsqu’elle prétend étudier les ‘lois de la pensée’, comme d’autres sciences étudient les ‘lois de la nature’) – , mais au sens d’une science qui précède et fonde, architectoniquement, toutes les autres, ou bien encore au sens d’une science réale, qui ne porte pas sur des formes vides du penser, mais sur les moments constitutifs des essences de choses. Les conditions d’émergence d’une ‘logique transcendantale’ et son aboutissement à la Wissenschaft der Logik, ou encore le rôle que joue, de Leibniz, sinon de Descartes à Husserl, la mathesis universalis dans la nouvelle détermination de l’objet de la logique, sont ici au centre de nos préoccupations.
Le nouveau numéro de la revue Ranam vient de paraître. Il s'intitule « Reprise, recycling, recuperating: modes of construction of anglophone culture ».
Sont publiés dans ce numéro différents articles en français et en anglais résultant des séminaires organisés de 2009 à 2012 par le groupe de recherche « Savoirs dans l'espace anglophone: représentations, culture, histoire » (SEARCH/ EA 2325). Ces séminaires avaient pour thématique « Reprise, recyclage, récupération ».
Les diplômes de santé à l'Université de Strasbourg en 2011/2012
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 6 février midi pour une parution le vendredi 8 février 2013.
Consultez les dates des prochains numéros.