Étudiante brillante, championne de taekwondo et ancienne danseuse classique au conservatoire, Clara Mallien a une vie bien remplie et très active.
Clara Mallien est en quatrième année de l'Institut d'études politiques de Strasbourg (IEP - Sciences po) où elle bénéficie du statut de sportive de haut niveau. La jeune femme de 21 ans est en effet vice-championne de France Élite 2011-2012, championne de France universitaire 2011 et championne d’Allemagne universitaire 2012 en taekwondo. Elle allie ainsi savamment études et sport. « J’ai besoin des deux. J’adore le taekwondo, pour me défouler, c’est ma passion. Mais je ne me vois pas ne pas suivre d’études : ça me manquerait de ne rien faire d’intellectuel. »
Avant d’obtenir ce palmarès, Clara dansait au conservatoire. « Je faisais de la danse classique trois heures par jour. Je n’avais qu’un soir de libre par semaine. Mais ça ne bougeait pas assez à mon goût et j’avais envie de faire encore autre chose. Ma mère m’a alors inscrite au taekwondo lorsque j’avais 13 ans. À 16 ans, j’ai arrêté la danse par manque de motivation et je me suis consacrée au taekwondo. »
Clara admet que la danse l’a beaucoup aidée dans son nouveau sport : une certaine discipline, de la souplesse, une bonne condition physique. « Et puis, en taekwondo, les progrès sont rapides alors qu’en danse ça prend plus de temps. » Elle est bien modeste parce qu’elle travaille aussi beaucoup pour obtenir ces résultats. L’an dernier, elle s’entraînait vingt à trente heures par semaine pour les préparatifs de championnat. Elle a l’habitude de prendre des coups et s’est cassé le métacarpien il y a quelques semaines. « C’est ma première blessure importante en taekwondo. Opération, puis plâtre en résine, mais je n’ai pas arrêté l’entraînement pour autant. C’était plus embêtant pour mes études mais finalement mon plâtre a été ôté juste avant un examen. »
Objectif : championne de France et universitaire 2013
Beaucoup de choses ont changé depuis neuf ans qu’elle pratique cet art martial d'origine coréenne, dont le nom peut se traduire par La voie du pied et du poing. Mais le principe reste le même : un combat constitué de trois rounds de deux minutes chacun, dont le but est de marquer le plus de points possibles. Un coup de pied à la tête rapporte trois points et au plastron, un point. Aujourd’hui, si le score atteint les douze points, le duel est arrêté. Les taekwondoistes combattent avec des protège-pied et depuis les derniers JO en Grande-Bretagne, des capteurs ont remplacé les arbitres pour comptabiliser les points. Clara n’y a pas participé, mais elle s’est entraînée ponctuellement à l’Insep (l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) avec les deux françaises qui y ont réalisé un beau parcours : une troisième place en moins de 57 kilos (sa catégorie) et une deuxième place en catégorie lourde. Elle n’ambitionne pas de participer aux prochains Jeux olympiques mais aux Universiades en juin 2013, les JO universitaires. « Mon objectif est d’être championne de France et universitaire 2013. »
Fanny Del
L’École de management (EM) Strasbourg a mené une enquête sur les nouveaux comportements des étudiants en cours. Les résultats, leur analyse ainsi que les solutions proposées par l’école ont été publiés vendredi 7 décembre 2012.
Des étudiants qui ne vont pas en cours ou qui, s’ils y assistent, pianotent de plus en plus sur leur smartphone ou leur ordinateur. Ces comportements nouveaux ont interpellé des intervenants professionnels vacataires de l’EM Strasbourg. Les dirigeants de la business school de l’Université de Strasbourg ont donc lancé une enquête auprès des étudiants et des enseignants. L’objectif, « comprendre ces nouveaux comportements pour mieux les prendre en compte et surtout résoudre le malaise », selon Isabelle Barth, directrice générale de l’établissement.
Plusieurs constats émanent de cette enquête menée par Enrico Prinz, enseignant-chercheur en finance et gouvernance d’entreprise, et dont les résultats ont été publiés le 7 décembre. « L’arrivée des nouvelles technologies, et d’internet en particulier, a eu des conséquences à la fois sur le comportement des étudiants – ils l’utilisent en cours et sont donc moins attentifs – et sur le rapport aux savoirs », explique Isabelle Barth. Les étudiants trouvent de l’information partout et considèrent ainsi certains cours inutiles.
Les absences diminuent avec le niveau d’étude
Si l’assiduité est considérée par tous comme importante, 41% des étudiants indiquent assister régulièrement à tous les cours et 36% à la quasi-totalité. Pour justifier cet absentéisme, les étudiants avancent des raisons personnelles (travail en autonomie, préoccupations plus importantes et besoin de temps libre) ou liées à l’organisation de la journée de travail (des cours trop tôt ou trop tard). 34% remettent aussi en cause la pédagogie de l’enseignant et le contenu des cours. Autre fait notable, les absences diminuent à mesure que l’étudiant progresse dans ces études. « C’est comme s’ils prenaient conscience de l’utilité des cours après une première année de décompression à la suite des classes prépa », avance Isabelle Barth.
Un nouveau contrat pédagogique
Cette étude montre que les attentes des étudiants et des enseignants en matière de présence en cours et de pédagogie ont évolué et ne sont pas forcément les mêmes. « Il convient d’œuvrer en faveur d’une meilleure cohérence entre celles-ci », confie Isabelle Barth. L’école souhaite mettre en place un nouveau contrat pédagogique. Avec les enseignants d’abord. « Nous sommes convaincus que les cours en présentiel doivent apporter quelque chose de différent », confie la directrice de l’EM Strasbourg. Pour cela, un spécialiste proposera quatre séminaires pédagogiques et se tiendra à la disposition des enseignants-chercheurs et des vacataires pour réaliser un audit de leur cours. « L’excellence pédagogique a jusqu’ici été considérée comme un sous-produit de la recherche, il convient de lui donner toute sa place. » Les enseignants afficheront clairement aux élèves l’obligation de la présence ou non à leur cours et les modes de sanction et d’évaluation qui en découlent. « Tout cela ne se fait pas du jour au lendemain, c’est un travail d’amélioration continu », conclut Isabelle Barth.
Floriane Andrey
Valider une année de solidarité en France ou à l'étranger, c'est bien ! Intégrer cette expérience dans une formation validée par un diplôme, c'est encore mieux !
C'est ce que propose l'association Intercordia, en partenariat avec la Faculté de sciences de l'éducation de l'Université de Strasbourg qui délivre le Diplôme universitaires d'étude de la coopération et du développement (Duecodev).
Les personnes intéressées seront accompagnées pendant la construction de leur projet, suivront une formation de quinze jours au départ, communiqueront avec un tuteur pendant la mission et enfin rédigeront et soutiendront un mémoire universitaire sur cette expérience. Nouveauté cette année : il est possible de contractualiser le stage de longue durée dans le cadre du service civique.
Une réunion d'information aura lieu mercredi 30 janvier à l'amphithéâtre R4 (rez-de-chaussée) de la Faculté de sciences de l'éducation, avec la participation de Henri Vieille-Grosjean, professeur des universités en sciences de l’éducation, Louis Huberty, ingénieur d’études et responsable de formation, des membres d'Intercodia ainsi que des tuteurs et des jeunes venus soutenir leur mémoire.
Les inscriptions pour le concours de l'enseignement 2014 auront lieu du mardi 15 janvier au jeudi 21 février 2013 et non entre juin et juillet.
Les campagnes d'inscription pour le concours d'enseignement se tenaient traditionnellement entre juin et juillet. Cette année, le ministère de l'Éducation nationale a décidé de procéder à une session anticipée du mardi 15 janvier 2013 à 12 h au jeudi 21 février 2013 à 17 h. Il s'agit de l'inscription nationale sur le site du ministère et non de l'inscription administrative à l'Université de Strasbourg !
Les épreuves d’admissibilité se dérouleront, pour l’ensemble des concours hors agrégation, en juin 2013, et non pas à l’automne 2013. Les épreuves d’admission se tiendront en juin 2014, au terme d’une année où seront proposés aux étudiants ayant été déclarés admissibles des contrats leur permettant d’effectuer des stages en responsabilité sous la forme d’un tiers-temps de service d’enseignement et rémunérés à hauteur d’un mi-temps.
Les admis aux concours prendront leurs fonctions à la rentrée de septembre 2014.
Les diplômes de santé à l'Université de Strasbourg en 2011/2012
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 6 février midi pour une parution le vendredi 8 février 2013.
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